Cet édifice nommé Dar el Baroud ou la Poudrière faisait partie du complexe de la Citadelle d'Alger. Il servait à la fabrication et au stockage du Salpêtre.
De forme octogonale, Dar el Baroud est l'unique spécimen architectural en Algérie et dans le Maghreb. Ce bâtiment était composé d'un espace centrale, doté d'un toit léger servant à orienter le choc vers le haut, en cas d'explosion comme celle de 1616, sous Mustapha Pacha, ou Dar el Baroud fut partiellement détruite. La seconde explosion de la poudrière eu lieu en 1633, lors de la révolte des Kouloughlis d'Alger contre le régime en place. Au nombre de 57, et assiégés par l'Odjak composé uniquement de Turcs, sans espoir de secours, ils mirent feu à la poudrière, se faisant sauter avec une bonne partie de leurs adversaires. Dar El Baroud fut affectée au stockage du salpêtre après la construction de la fabrique de poudre noire de Bab el Oued en 1815.
Durant la colonisation, Dar el Baroud fut occupée par l'armée française jusqu'en 1922. Entre 1922 et 1923, elle sert comme magasin d'habillement pour le neuvième régiment des zouaves. Classée monument historique en 1887, la poudrière fut aménagée en musée colonial en 1930 pour la célébration du centenaire de la colonisation française en Algérie. Des percements furent réalisés pour la mise en place de fenêtres. Des piliers centraux furent rajoutés, ainsi que le changement de l'entrée en chicane par une autre (l'actuelle).
Abandonnée pendant des décennies, Dar el Baroud fut restaurée, et réouverte au public en 2023.
Maquette de Dar El Baroud par le Bureau d’Etudes Polonais PKZ.
Dar El Baroud : Vue Extérieur.
Entrée de l'Edifice.
A l'Intérieur de Dar el Baroud.
Photos Panoramiques.
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